Gartner vient de publier ses Magic Quadrants pour le Corporate Performance Management. Il ne fait aucun doute que ces rapports sont utiles pour tous ceux qui envisagent de choisir une solution de CPM. Or, pour tirer pleinement parti de ces informations, il convient de savoir « lire entre les lignes » des rapports et de comprendre ce que recouvrent véritablement les graphiques des Magic Quadrants.
Ce billet a pour objectif de vous fournir certains éléments de compréhension importants relatifs à ces rapports et de dissiper certaines idées fausses couramment répandues concernant leurs résultats. Pour obtenir d'autres informations générales, reportez-vous à notre tout récent e-book « artner Cloud CPM Magic Quadrants: Decoding Misconceptions and Maximizing Decision-Making Power.» Des liens vers la version intégrale des rapports seront également fournis à la fin de cet article.
2016: comparer des choux et des carottes
En 2016, Gartner scindait son étude sur les suites CPM en deux rapports distincts. Un premier rapport était dédié au corporate performance management financier (FCPM) et un second était consacré au corporate performance management stratégique (SCPM). Ce changement visait à regrouper des solutions destinées aux mêmes cibles de clientèle afin d’en simplifier la comparaison. Au final, l’étude 2016 incluait un nombre bien supérieur de fournisseurs qui, pour plusieurs d’entre eux, proposaient des fonctionnalités spécifiques sans disposer nécessairement de capacités CPM étendues. Ainsi, alors que le Magic Quadrant 2015 de Gartner pour les suites CPM regroupait 17 fournisseurs, ils étaient 26 au total dans l’édition 2016. La décision de Gartner de distinguer les solutions de CPM stratégique des solutions de CPM financier permettait de ne plus comparer des choux et des carottes, mais rendait l’évaluation des solutions complètes de CPM encore plus stricte d’autrefois.
2017: le cloud, le cloud et rien que le cloud
Les Magic Quadrants de Gartner ont connu un autre changement capital en 2017. Cette année-là, en effet, les rapports ne s’intéressaient qu’aux éditeurs CPM proposant des solutions cloud. De fait, des leaders traditionnels du secteur, tels que SAP, se retrouvaient exclus de l’étude, qui accordait une place prépondérante aux fournisseurs dits cloud-only. Ainsi, hormis Oracle, aucun des fournisseurs proposant des solutions de CPM cloud et on-premise ne figurait en tant que leader dans les Magic Quadrants CPM et TOUS les éditeurs cloud-only se voyaient attribuer le titre de leaders. Il est certain que la maturité, la sécurité, la scalabilité, la simplicité d’utilisation et les services cloud constituent tous des critères importants pour évaluer une solution de CPM cloud. Il ne faut pas supposer pour autant que tous les éditeurs cloud-only excellent dans l’ensemble de ces domaines. En effet, les données de Gartner relatives aux fonctionnalités essentielles de CPM (les CPM Critical Capabilities) montrent que les éditeurs cloud-only enregistrent souvent des résultats inférieurs à la moyenne dans des domaines tels que la facilité de déploiement, la simplicité d’utilisation et la satisfaction concernant le fournisseur.
Ce billet a pour objectif de vous fournir certains éléments de compréhension importants relatifs à ces rapports et de dissiper certaines idées fausses couramment répandues concernant leurs résultats. Pour obtenir d'autres informations générales, reportez-vous à notre tout récent e-book « artner Cloud CPM Magic Quadrants: Decoding Misconceptions and Maximizing Decision-Making Power.» Des liens vers la version intégrale des rapports seront également fournis à la fin de cet article.
2016: comparer des choux et des carottes
En 2016, Gartner scindait son étude sur les suites CPM en deux rapports distincts. Un premier rapport était dédié au corporate performance management financier (FCPM) et un second était consacré au corporate performance management stratégique (SCPM). Ce changement visait à regrouper des solutions destinées aux mêmes cibles de clientèle afin d’en simplifier la comparaison. Au final, l’étude 2016 incluait un nombre bien supérieur de fournisseurs qui, pour plusieurs d’entre eux, proposaient des fonctionnalités spécifiques sans disposer nécessairement de capacités CPM étendues. Ainsi, alors que le Magic Quadrant 2015 de Gartner pour les suites CPM regroupait 17 fournisseurs, ils étaient 26 au total dans l’édition 2016. La décision de Gartner de distinguer les solutions de CPM stratégique des solutions de CPM financier permettait de ne plus comparer des choux et des carottes, mais rendait l’évaluation des solutions complètes de CPM encore plus stricte d’autrefois.
2017: le cloud, le cloud et rien que le cloud
Les Magic Quadrants de Gartner ont connu un autre changement capital en 2017. Cette année-là, en effet, les rapports ne s’intéressaient qu’aux éditeurs CPM proposant des solutions cloud. De fait, des leaders traditionnels du secteur, tels que SAP, se retrouvaient exclus de l’étude, qui accordait une place prépondérante aux fournisseurs dits cloud-only. Ainsi, hormis Oracle, aucun des fournisseurs proposant des solutions de CPM cloud et on-premise ne figurait en tant que leader dans les Magic Quadrants CPM et TOUS les éditeurs cloud-only se voyaient attribuer le titre de leaders. Il est certain que la maturité, la sécurité, la scalabilité, la simplicité d’utilisation et les services cloud constituent tous des critères importants pour évaluer une solution de CPM cloud. Il ne faut pas supposer pour autant que tous les éditeurs cloud-only excellent dans l’ensemble de ces domaines. En effet, les données de Gartner relatives aux fonctionnalités essentielles de CPM (les CPM Critical Capabilities) montrent que les éditeurs cloud-only enregistrent souvent des résultats inférieurs à la moyenne dans des domaines tels que la facilité de déploiement, la simplicité d’utilisation et la satisfaction concernant le fournisseur.