Développement insuffisant de la communication avec les parties prenantes dans le domaine de l'environnement. C'est l'une des lacunes qui reviennent régulièrement dans diverses organisations lors des audits de certification selon la nouvelle norme ISO 14001.
Nous vous présentons une liste des dix plus grands goulets d'étranglement :
1/ L'analyse du contexte est effectuée de manière trop limitée par la méthode PEST et le lien avec l'environnement est insuffisant.
2/ Les besoins et les attentes des parties prenantes (par exemple, les clients, les fournisseurs...) sont souvent très généraux, pas toujours pertinents et leur importance varie souvent de manière significative. Cela devrait donc se refléter dans l'analyse des parties prenantes.
3/ La communication avec les parties prenantes sur l'environnement n'est pas suffisamment développée. Il n'y a pas de communication avec les parties prenantes sur les performances environnementales.
4/ Le système de management environnemental ne prévoit pas ou insuffisamment qui réévalue le champ d'application et quand.
5/ Seuls les risques sont pris en compte et les opportunités sont oubliées. Il est souvent difficile pour les coordinateurs environnementaux de savoir si l'approche fondée sur les risques l'emporte sur les mesures préventives. Les coordinateurs environnementaux n'ont pas une vision suffisante des différences entre les risques inhérents au contexte, les risques au niveau des processus et les risques au niveau opérationnel via l'analyse des aspects environnementaux.
6/ L'approche du cycle de vie est absente ou limitée dans l'analyse des aspects environnementaux. Il n'y a pas d'approche du cycle de vie dans la conception et le développement, l'achat, l'emballage, le transport, la fin de vie.
7/ La gestion des compétences n'est pas suffisamment présente. Les compétences des employés sous autorité, des entrepreneurs et des contractants ne sont pas prévues dans le système de gestion de l'environnement. La gestion des connaissances n'a pas été mise en œuvre, ou seulement dans une mesure limitée. Il ne suffit pas de former et d'éduquer le personnel. La gestion des connaissances ne se limite pas à l'éducation et à la formation.
8/ Les processus sont insuffisamment définis. Les audits internes sont trop souvent des inspections de services et non de processus. Les auditeurs internes n'ont pas une connaissance suffisante de la nouvelle norme. Aucun audit interne n'a été effectué selon la nouvelle norme, ou alors de manière insuffisante.
9/Tous les points de la revue de direction ne sont pas abordés. Cela s'applique spécifiquement à l'évaluation des actions en réponse aux risques et aux opportunités ou aux changements dans les besoins et les attentes des parties prenantes.
10/Le système de gestion de l'environnement ne prévoit pas suffisamment qui, quoi, où et quand communique, tant en interne qu'en externe.
Source : Jan Dillen / senTRAL