En quoi consiste l’intelligence financière ?
Il existe deux façons de définir « l’intelligence financière ». L’une est technologique, l’autre est théorique.
« Intelligence Financière » technologique
Chez CCH Tagetik, « l’intelligence financière » désigne la façon dont les fonctionnalités spécifiques intégrées et automatisées de nos technologies répondent aux besoins de la fonction Finance et lui permettent de prendre de meilleures décisions, plus éclairées.
En quoi cela consiste-t-il ? L’intelligence financière consiste en la capacité de nos logiciels à :
- Conserver les informations relatives aux devises originales
- Associer les données relatives aux devises
- Conserver les données relatives aux intérêts
- Utiliser une méthode en partie double
- Convertir les devises
- Dresser les rapports de gestion, légaux et réglementaires
- Établir les hiérarchies dépendantes du temps
- Réaliser le rapprochement, la réconciliation et l’élimination des opérations intra-groupe
- Exécuter plusieurs consolidations conformément aux différentes normes de reporting sur un même ensemble de données, tout en préservant les données originale
Grâce à l’automatisation spécifiquement conçue pour les processus financiers et comptables, la fonction Finance peut établir ses rapports et déclarations et distiller plus efficacement ses connaissances à partir des données de performance de l’entreprise.
« Intelligence Financière » théorique
L’intelligence financière désigne communément la capacité des cadres et des employés à comprendre et à exécuter les principes comptables. Il est ici essentiel que les cadres et les employés non officiellement formés à la finance ou à la comptabilité comprennent néanmoins les principes financiers de base. Ils doivent pouvoir discerner le meilleur plan d’action à adopter lorsqu’ils sont confrontés à des informations comptables.
De la théorie à la pratique, B2BCFO a résumé les quatre composantes essentielles de l'intelligence financière :
- La base : Les décideurs doivent comprendre comment lire les documents financiers de base. Ces documents incluent le compte de résultat, le bilan et le tableau de flux de trésorerie. Tous les cadres doivent comprendre la différence entre trésorerie et bénéfices, et les raisons pour lesquelles le bilan est équilibré… ou non.
- L'art : L'intelligence financière constitue, pour une part, un art, et pour une autre, une science. Elle implique pour les décideurs de comprendre quand des hypothèses ont été appliquées et dans quelle mesure ces hypothèses peuvent mener à des conclusions différentes.
- L’analyse : Les chiffres peuvent faire l’objet d'une analyse utile de la part des décideurs. Ces derniers peuvent calculer la rentabilité, le niveau d’endettement et la liquidité.
- La perspective générale : Les décideurs peuvent saisir le sens des chiffres par rapport à l'économie, à la concurrence, à la réglementation et à l'évolution des besoins des clients.
Les atouts de l’Intelligence Financière
Dans son livre « La Pratique de la direction des entreprises », Peter Drucker décrit les atouts qu’offre l'intelligence financière. En effet, lorsque chacun comprend ce que recouvrent les chiffres et connaît les objectifs globaux de l'entreprise, il est à même d’agir pour améliorer la situation financière de cette dernière. De même, en matière de technologie, l’utilisation efficace des données financières facilite l’amélioration de la situation financière et améliore la prise de décision.