Une enquête couvrant plus de 500 services juridiques en Europe : Coup d'œil sur leur transformation numérique
Plus d'un quart (27 %) des services interrogés n'ont pas de stratégie digitale définie.
57 % des répondants rencontrent des difficultés pour garantir un budget dédié à la technologie.
Moins de 30 % des services juridiques utilisent actuellement des logiciels de gestion des contrats.
Ces résultats sont issus de la Cartographie Legisway des Directions juridiques, une enquête collaborative menée par Wolters Kluwer en partenariat avec l'European Legal Tech Association (ELTA). Cette enquête a rassemblé les réponses de plus de 520 professionnels du droit dans plus de 20 pays européens. Son objectif principal était d'analyser et de comprendre la progression des services juridiques sur leur parcours de digitalisation.
Aujourd'hui, les juristes d'entreprise sont confrontés à des défis constants qui impactent la productivité de leurs équipes. Les résultats du rapport sont sans équivoque : bien que conscients des avantages de la technologie pour la productivité, les Responsables et Directeurs juridiques font toujours face à des obstacles dans leur quête de transformation numérique.
L'enquête plonge profondément dans les défis que rencontrent les professionnels du droit lors de l'introduction de nouveaux outils dans leur service, leur développement de stratégies digitales, et l'émergence de la fonction de Legal Ops en tant que catalyseur d'amélioration des processus.
Les données présentées dans ce rapport sont commentées par des professionnels qui partagent leur expérience et leur point de vue sur l'utilisation de la technologie juridique dans leurs services, y compris l’intelligence artificielle :
« L'utilisation de logiciels de gestion des contrats est devenue essentielle pour les services juridiques. Pour accroître leur efficacité, ils devraient intégrer des outils d'IA pour améliorer leurs processus : relecture, comparaison des contrats, ou encore automatisation de la rédaction des déclarations de confidentialité. Une telle approche permettrait aux juristes de se libérer du temps, qu'ils pourraient consacrer à des tâches plus importantes comme la négociation des contrats. À cet égard, je pense que nous avons encore des progrès à faire. » Fabrice Guillou, Responsable des Systèmes et des Processus Juridiques et de la Propriété Intellectuelle chez STMicroelectronics.