Quel est l’impact actuel de la pandémie sur les services juridiques et quelles sont, d’après vous, les retombées majeures auxquelles il faut s’attendre ?
La pandémie et le télétravail ont clairement renforcé nos exigences en termes de numérisation de contrats, documents et de dossiers, mais aussi d’automatisation de certains processus (par exemple la signature numérique). Retrouver rapidement et partager facilement des avis juridiques et des documents spécifiques a toujours été une nécessité. Avec la crise sanitaire, cette nécessité est devenue une priorité, car le télétravail nous a privés de nos « armoires à archives ».
Telenet ayant déjà pris la décision de poursuivre le travail à distance à temps partiel, la numérisation va donc s’accélérer.
Quels sont les changements de comportement ou de mentalité suscités ou accélérés par la pandémie qui seront appelés à perdurer ?
Telenet n’a pas attendu la pandémie pour instaurer le changement. Poussés par la dynamique du marché et la concurrence accrue d’un certain nombre d’opérateurs américains, nous avons entamé une refonte en profondeur de notre organisation il y a quelques années déjà. Nous avons abandonné depuis longtemps la structure classique « en silo » pour adopter un mode de fonctionnement plus « agile » et axé sur les projets. Nos équipes sont composées d’experts issus de domaines et de départements différents. C’était pour nous la seule manière de pouvoir rapidement répondre aux attentes des clients ou réagir à l’évolution du marché. La pandémie n’a donc été qu’un facteur, un accélérateur de certains processus ; notre organisation était déjà flexible au moment où elle s’est déclarée.
Car chaque projet – même de petite envergure comme la réalisation d’un site internet marketing pour un nouveau produit – exige que le service juridique s’assure du référencement correct et complet des dispositions légales, de leur actualisation, etc.
Nous relevons actuellement ce défi grâce à une communication permanente avec les différentes équipes de gestion et les responsables de projet, tout en essayant de trouver une méthode plus performante. Nous suivons des formations dans ce but et échangeons également nos points de vue avec nos collègues d’autres départements juridiques.