Le système de la facturation horaire est simple et clair, c’est pourquoi il est fréquemment utilisé dans le secteur juridique. Cependant, les évolutions récentes semblent mettre ce modèle sous pression, rendant l’alternative du modèle forfaitaire plus attractive. Quels sont les avantages et inconvénients ? Et quel système vous convient le mieux ?En termes de transparence pour vos clients, la facturation horaire semble optimale : les services juridiques fournis sont exprimés en heures facturées multipliées par un ou plusieurs taux horaires. En d’autres termes : votre client paie uniquement le travail effectivement presté. Il s’agit là du principal avantage qui a conduit ce système à s’imposer comme la norme en matière de facturation dans le secteur juridique depuis des décennies. Ce modèle économique est également idéal pour vous en tant que prestataire de services, car la charge de travail est souvent difficile à estimer à l’avance. Le modèle de la facturation horaire permet de répondre de manière très flexible à la complexité et à l’urgence.
Enfin, l’automatisation croissante et l’accélération technologique rendent vos processus de travail très différents de ce qu’ils étaient il y a une dizaine d’années. Les utilisateurs de base de données en ligne, par exemple, fournissent un meilleur travail tout en consacrant beaucoup moins de temps à la recherche. Davantage de temps ne signifie donc pas nécessairement une meilleure qualité et c’est pourquoi le modèle de la facturation horaire n’est plus toujours perçu comme optimal par les professionnels du droit.
Pour proposer un montant forfaitaire, il faut pouvoir estimer avec précision le travail à prévoir, par exemple en s’appuyant sur des données historiques : combien d’heures ont été effectivement consacrées aux précédentes missions par rapport aux montants forfaitaires convenus et où est-il possible d’économiser des heures et donc de dégager de la marge ? Cela permettra d’adapter de mieux en mieux le montant à la charge de travail.
En tout état de cause, faites preuve de transparence. Expliquez clairement à votre client les paramètres que vous utilisez pour le calcul du montant forfaitaire et, en cas de facturation horaire, donnez une estimation concrète (budget) du temps à consacrer, en insistant sur les coûts qui ne seront pas inclus. Cela évitera les discussions ultérieures.
Chiffre d’affaires imprévisible
Cependant, la flexibilité du modèle de la facturation horaire constitue aussi un facteur d’incertitude. En effet, que faire si la charge de travail est, contre toute attente, supérieure au nombre d’heures prévu ? Facturer tout de même le surplus au client, au risque de provoquer des discussions, du mécontentement ou même des refus de paiement ? Vous voulez sans aucun doute éviter cela.Enfin, l’automatisation croissante et l’accélération technologique rendent vos processus de travail très différents de ce qu’ils étaient il y a une dizaine d’années. Les utilisateurs de base de données en ligne, par exemple, fournissent un meilleur travail tout en consacrant beaucoup moins de temps à la recherche. Davantage de temps ne signifie donc pas nécessairement une meilleure qualité et c’est pourquoi le modèle de la facturation horaire n’est plus toujours perçu comme optimal par les professionnels du droit.
Qu’en est-il de l’alternative ?
Dans le cas du montant forfaitaire, les services juridiques sont proposés à un prix fixe au client – aucune surprise, car le budget est indépendant tant des heures travaillées que des coûts engagés. Cependant, le caractère fixe d’un montant forfaitaire présente aussi un inconvénient : il ne laisse aucune marge de manœuvre pour du travail supplémentaire, comme des questions ou demandes additionnelles, telles qu’un calcul fiscal.Pour proposer un montant forfaitaire, il faut pouvoir estimer avec précision le travail à prévoir, par exemple en s’appuyant sur des données historiques : combien d’heures ont été effectivement consacrées aux précédentes missions par rapport aux montants forfaitaires convenus et où est-il possible d’économiser des heures et donc de dégager de la marge ? Cela permettra d’adapter de mieux en mieux le montant à la charge de travail.
Le meilleur des deux modèles ?
Le modèle de la facturation horaire et le modèle forfaitaire présentent donc tous les deux des avantages et des inconvénients. La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de combiner les deux modèles de facturation – en particulier pour les conseils plus complexes – dans un modèle où un montant forfaitaire (ou une sorte d’abonnement) est complété par une facturation horaire convenue pour les questions supplémentaires et les conseils spécifiques.En tout état de cause, faites preuve de transparence. Expliquez clairement à votre client les paramètres que vous utilisez pour le calcul du montant forfaitaire et, en cas de facturation horaire, donnez une estimation concrète (budget) du temps à consacrer, en insistant sur les coûts qui ne seront pas inclus. Cela évitera les discussions ultérieures.